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« Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres. »  Confucius  


Camarades,


Je souhaiterais vous entretenir sur un Club créé, géré et tenu par des congolais, le "Club du Congo". Un concept avant-coureur ,très simple et ingénieux, qui tente - et j'espère réussira, les chiffres ne trompent pas - de léguer aux générations congolaises futures les moyens nécessaires pour contrôler et gérer ses finances.

 
Les avertis du monde économique et financier ne doivent pas ignorer que Notre Pays, la RD Congo, ne possède plus ses banques qui, jadis, ont fait tourner l'économie du Congo et lui ont confié une pseudo indépendance pendant ses années de gloire et même... En reprenant les conclusions d'une étude sur l'état de lieu des banques en RDC, lourd et triste a été mon constat. La dernière banque privée à capitaux congolais est passé entre des mains étrangères comme tous ces autres établissements qui ne s'arrêtent pas de fleurir dans le microcosme congolais (RAWBANK, AFRILAND FIRST BANK, etc.).

 
Le schéma ancien  a laissé place à une prédation qui ne dit pas encore son vrai nom. En ce temps, le monde financier interagissait via les institutions publiques et internationales de finance (Le fond Monétaire International, La Banque Mondiale) avec les états Africains et donc la Rd Congo. Ce modèle permettait une certaine centralisation des flux financiers et une harmonisation des conditionnalités et contribuait à apaiser les relations entre les prêteurs d'une part et des emprunteurs de l'autre. 


Aujourd'hui, les flux ne transitent plus par ces intermédiaires historiques. C'est l'anarchie totale et une vraie désillusion d'un genre nouveau et inqualifiable. Une meute d'investisseurs parfois sans scrupule et dont les procédés ne sont toujours pas lisibles envahissent les marchés. Des fonds peu recommandés et très opaques s'installent. L'indépendance du pays est compromise. A mesure que les capitaux étrangers s'installent, les dernières cartouches congolo-congolaises sont monnayées. Plus aucune banque publique ou privée congolaise pour - ne serait-ce que -embellir le secteur financier congolais. 


Comment replacer le Congolais au centre de son avenir, en amont et en aval de son économie, son poumon, son centre névralgique?  


En amenant le congolais à investir dans son économie pour son avenir et en lui apprenant la culture du risque inhérente et fidèle au modèle financier actuel, la RD Congo retrouverait dans un futur pas défini mais que j'espère très proche une indépendance qui gage de son destin glorieux et porteur pour tout un continent. Frantz Fanon écrivait: "L'Afrique a la forme d'un revolver dont la gâchette se trouve au Congo". Cette vision prophétique devrait fédérer et stimuler les initiatives après une prise de conscience collective.


L'avénement d'un ordre financier juste et nouveau ne pourrait naître que des congolais. L’objectif est de pouvoir instaurer une solution permettant d’imposer un nouveau modèle d’auto-détermination avec un réinvestissement des dividendes et du capital au sein de l’économie congolaise.


Je ne suis pas expert de la question mais la diaspora congolaise constitue un atout majeur, un pouvoir émergeant pour rétablir l'ordre. Le cadre dressé par Club du Congo (http://clubducongo.com) apporte une réponse efficace à cette réflexion et mérite notre attention pour remplir notre devoir et mission de citoyen congolais. "Chaque génération, dans une relative opacité, doit découvrir sa mission et la remplir ou la trahir" disait F. Fanon.


"La RD Congo n'est pas un héritage de nos parents, mais un emprunt pour nos petits-enfants". Léguerons-nous un Congo mou, flasque et souillé à nos rejetons? Ou une nation solide mais flexible? 


La reconquête notre économie est un devoir sacré et la réappropriation de notre pays en constitue l'aboutissement.



Ange Kongo kondé
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